mardi 13 décembre 2011

Oú il est toujours question d'Evo (Morales Ayma)...

Nous avons été surpris par la facilité avec laquelle les président bolivien surgit rapidement dans les conversations ! Les critiques (déjà évoquées sur ce blog) sont á la hauteur des attentes déçues. Inefficacité, promesses non tenues, division du pays, mensonges, collusions, démagogie, voilà les griefs le plus souvent exprimés. Il y a aussi les défenseurs, souvent passionnés, qui font valoir les progrés obtenus, notamment en matiére des droits des communautés indigènes [Toutes ? Voilà une des questions].
Nous l'avons vu et écouté á la télèvision, couvert de son poncho, s'adressant á ses “frères et soeurs”, dans une attitude qui nous a paru défensive, celle á laquelle on reconnait les citadelles assiégées.
La nature des clivages revêt un caractère inquiétant. Parmi les (ardents) opposants les populations blanches, mètis et quechuas [notamment dans le sud du pays] ; Parmi les (ardents) partisans la communauté Aymara [notamment á La Paz], la sienne il faut le rappeler.
Certains sont allès jusqu'à évoquer, pour le craindre ou le souhaiter, un éclatement du pays ! Tous s'accordaient pour dire qu'il n'y avait pas vraiment d'alternative crédible pour une possible alternance.
Nous avons partagé un repas, dans un de ces petits restaurants populaires dont la Bolive a le secret, avec 2 jeunes boliviens qui rêvent d'Europe, l'un professeur en technologie, l'autre artiste plasticien. Comment oublier la question posée avec tant de gravité dans le regard et la voix par l'un d'entre eux : “Quelles solutions verriez-vous, vous qui venez de France et avez voyagé, pour notre pays ?”...



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