mercredi 12 octobre 2011

Sao Paulo, un samedi...

De 10h á 17h, en 7 heures á peine, en plein coeur de la cite :
  • Visages de toutes couleurs ; blanc, ivoire, chocolat, café, cuivre, café au lait. Les nuances de la palette de base sont illimitees.
  • Enfants des rues aux habits bien trop larges, baskets usagées ou nu-pieds. 
  • Jeunes prostituées en attitude d' attente, sans tapage mais sans ambiguité.
  • Hommes d´affaires allant d´un pas pressé, téléphone portable collé á l´oreille
  • Silhouettes titubantes des drogués  
  • Sans-logis, noirs de crasse, recroquevillés ou affalés sous les porches
  • "Cartoneros" tirant leur charette á bras,
  • Vendeurs á la sauvette épiant l´arrivee des paires de policiers
  • Cartomanciennes si pittoresques qu'elles semblent echappées d'un tableau de musée.
  • Predicateurs exaltés
  • Maisons basses d'hier écrasées par les hautes tours d'aujourd'hui, pour beaucoup deja délabrées.
  • Abris de cartons soigneusement repliés en attendant que vienne la nuit
  • Un beau métro et des gares routieres en hyper activité.
  • Boutiques debordantes de sucreries pour les unes, du maintenant familier capharnaum made in china pour les autres.
  • Sacs á poubelles posés a même le sol et si tôt éventrés non par les chiens mais par des femmes et des hommes en quête des restes de cette société dite d'abondance: 
  • Pigeons roucoulants et dodelinants se faufilant entre les jambes des passants, á la recherche eux-aussi des miettes tombées.
  • Orchestres de rues attirant par leurs musiques rythmees, des centaines de badauds ravis, tous ages, toutes couleurs et toutes classes mêlées.
Sao Paulo, 17 millions d'habitants, au palmares des mégapoles mondiales, premiére place financiere d'Amerique latine, dévoilerait-elle d'emblée, sans pudeur ni scrupule, la face inquietante des grandes villes brésiliennes ? De toutes les Villes de demain ?




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