Cette ville semble faite pour Homo automobilus. Le trottoir y est rare et le pièton aussi ! Ce dernier a dû souvent tracer, par ses seuls pas, comme un "primitif" :-), le sentier dont la technocratie, enfermèe dans ses bureaux, n'a pas su deviner l'utilitè.
Le touriste, à la logique plutôt pèdestre, se sent vite singulier ! Tôt repèrè, au milieu de ces “no man'lands”, par ses pratiques insolites (et son teint blanc ! :-) ), il ne manque pas de se faire aborder par des individus à la mine pas toujours avenante.
Hors de la zone fondatrice, nulle imagination n'a su trouver place. Les zones d'habitat pavillonnaire ou collectif ont l'aspect de nos plus sinistres banlieux. Les impressionnantes grilles qui transforment toute demeure en... cage, en dit long sur le climat d'insècuritè !
Les centres commerciaux, les Shopping, sont devenus les lieux de vie des habitants. On y vient flâner, se rencontrer et se restaurer.
Une maison et ses grillages ! Ne pas penser que c'est une exception ! |
Brasilia, comme toutes les villes nouvelles, semble avoir peine à se doter d'une âme ! Curieusement, le sanctuaire dèdiè à Dom Bosco, avec ses hautes et enveloppantes parois de vitraux bleus, s'offre comme un refuge quasiment règressif car on le dirait...uterin !
A l'intèrieur du sanctuaire dèdiè á Dom Bosco |
Autre lecon vèrifièe à Brasilia ? Les lieux vouès á la gloire de l'Homme ne semblent pas prêts de supplanter ceux à la gloire de (des) Dieu(x) !
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