samedi 22 octobre 2011

Brasilia, instants de vie

Les chauffeurs de bus ont la conduite...sportive !
Il vaut mieux bien se tenir si on ne veut pas passer
illico au... dentier :-)
Celui de ce bus poussa un grand "YA -OU !" avant de dèmarrer !
Effectivement ce fut une chevauchèe :-) 
Si nous ètions ethnologues, nous écririons, dans notre petit carnet d'observations, que les habitants de cette ville semblent organiser leur existence de facon mobile, allant d'une cellule à une autre cellule. Dans l'ordre strict qui suit : cellule d'habitation / cellule de transport (voiture ou bus urbain) / cellule de travail / cellule de restauration (dit “Shopping”, en géneral au dernier ètage) / cellule de travail / cellule de transport (voiture ou bus urbain) / cellule d'habitation !
Les larges avenues dèversent un flot incessant et assourdissant de vèhicules. Trottoirs et passages pour piètons, specimen fort rares, semblent le dernier souci des planificateurs urbains ! Traverser les avenues relèvent d'une aventure dans la jungle... urbaine ! Nous allons rapidement nous rèsoudre à faire comme les quelques “indigènes” :-) allant à pied : attendre une accalmie dans le flot motorisè et courir pour atteindre l'autre rive !
Nous voulions rejoindre la Tour de la Télevision, de l' autre côte d'une de ces artères “exemplaires”. Oh ! Merveille ! Il y avait un passage amènagè pour les piètons, avec bouton à presser pour que prioritè leur soit donnèe. Hèlas ! Après 15 minutes d'attente sous une pluie torrentielle et fortes èclaboussures, il fallut nous incliner devant la triste rèalitè : le feu ne daigna jamais passer au vert pour les “homo pedibus”, sans doute considèrès en cette curieuse contrèe, comme appartenant à une caste infèrieure dont l'existence mèrite peu de soin ! Jamais le flot de voitures ne s'interrompit ou simplement ne ralentit. et lorsque quelques heroes, qui resteront à jamais obscurs, s'engagèrent, en dèpit du danger, avec bravoure ou inconsciense (l'Histoire nous apprend que l'un ne va pas sans l'autre ! :-)), non seulement les Homo Automobilus ne ralentirent guère mais usèrent de leur klaxon avec rage ! Il n'y eut pas de mort (cette fois-ci ?) ! Quant à nous, qui avions traversè l'Atlantique, nous avons renoncè lâchement ou prudemment [L'Histoire se rèserve le droit de juger a posteriori ! :-)], à nous rendre sur le monticule d'en face, assaillis tout de même par un sentiment d'absurdité !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci d'être passé(e) !