Cette ville, la 2éme du pays aprés la capitale, Asuncion, a été notre porte d'entrée au Pararaguay et a constitué une courte étape. En effet, elle ne présente aucun intérêt touristique et a mauvaise réputation. Proche des frontiéres avec l'Argentine et le Brésil, elle est "Zone franche" et entiérement dédiée au(x) commerce(s) licite(s) et illicite(s). Matinale, elle se met en route dés 4h du matin (!!!) mais vers 16h les magasins ferment, les vendeurs de rue abandonnent leur bout de trottoir et mieux vaut ne pas traîner dans les rues devenues désertes.
A l'hôtel oú nous résidions, nous avons posé des questions et en réponse, nous eumes comme commentaire : "la democracia no es tan buena comme se dice ! " = "la démocratie n'est pas aussi bonnne qu'on le dit" !
Voilá ! Nous avions commencé á soupconner dans nos échanges brésiliens que l'insécurité mettait les gens en appel de plus d'autorité. Ici, c'était clairement dit....
A côté des amoncellements de matériel électronique et informatique, de vêtements, sacs et chaussures "made in china", les mannequins d'enfants [en celluloid ? ], vus dans des petites boutiques un peu vieillotes, semblaient dater d'un autre siécle et apportaient un peu de tendresse dans l'affairisme ambiant. On nous autorisa aimablement à les photographier mais de toute évidence on a du nous trouver un peu "zinzin" :-)
Les yeux clairs ne vous auront pas échappés ! :-)
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