samedi 28 mai 2011

Nuestra Señora de la Paz

Nuestra Señora de la Paz
au loin l'Illimani
4000 m d'altitude ! Si haute et pourtant dominée par l'imposant Illimani et son sommet enneigé. Entiérement construite sur des versants de montagnes. Pas une seule rue, une seule place sur sol plat ! Seul le stade de football présente sa centaine de m2  de surface plane ! On perd le souffle...Le coeur "quiere salir del pecho" ("veut sortir de la poitrine") nous a lancé un bolivien avec un sourire amusé.
Comme dans les autres grandes villes visitées, quelques beaux bâtiments anciens essaient d'échapper á l'asphyxie du Haut, du Laid et au mieux du Banal.
Pourtant ici l'essentiel des constructions est de brique rouge sans aucun revêtement de couverture. Nous avons (enfin) pu savoir pourquoi les maisons et immeubles des villes boliviennes restaient inachevés bien qu'habités. Question d'impôts ! Tant que les travaux ne sont pas terminés, on n'en paie pas ou moins !
Mais Nuestra Señora de la Paz, plus connue sous le raccourci de La Paz, c'est avant tout une ville palpitante de vie. De haut en bas, de long en large. Taxis, bus urbains et minibus privés cherchent le client potentiel qui en klaxonnant qui en énoncant, comme des litanies, les destinations proposées. Le commerce est partout : installé ou sur les trottoirs. Formel et informel. Ce dernier étant officiellement reconnu comme tel ! Il se vend de tout : artisanat, bijoux d'argent  ou de pacotille, nourriture, vêtements, boissons, électronique, livres...made in Bolivia ou bien made.. in China :-) ! On vous propose aimablement. Jamais la moindre agressivité quand vous déclinez l'offre [poliment, il va de soi ! :-) ]

Boliviens et Boliviennes vêtus à l'occidentale croisent Boliviens et Boliviennes en habits traditionnels. C'est tout á fait curieux mais ce qu'on vit comme typique á l'arrivée dans ce pays, rentre trés rapidement dans l'ordre du "normal" et on ne songe même plus à sortir son appareil de photographie.

Nous n'avons pas senti d'insécurité particuliére et nous avons simplement adopté la même prudence que partout ailleurs (Vigilance pour les bagages et les sacs / Evitement de certains quartiers / Usage de taxis patentés...). 
Les Boliviens sont aimables et serviables avec les étrangers. Plus d'une fois, une aide nous fut spontanément proposée quand on nous voyait consulter notre plan de ville.
Je me mis á porter une jolie petite broche représentant una "Cholita" (indigéne en tenue traditionnelle) provoquant (bien involontairement) des sourires et des observations ravis : Ils sont heureux qu'on aime et reconnaisse leur pays si particulier.
Contrastes

2 commentaires:

  1. Et si les Boliviens étaient plus "résistants" que les autres peuples et réussissaient à faire cohabiter le traditionnel et le moderne pour preuve ces jeunes femmes en jeans portant leurs bébés dans la traditionnelle couverture à tout faire des Boliviennes. Connais-tu le nom de cette couverture aux magnifiques couleurs, elle sert de nappe de cabas de porte-bébé, de vêtement, de plaid....

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  2. Ce serait une bien belle leçon ! Je crois que c'est la manta mais je vais poser la question à Wilma et Rosa Elena, des bolivennes croisées sur la route et avec qui nous avons sympathisé et échangé les adresses...
    bises

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