mercredi 18 mai 2011

"Nací más cerca del cielo" ["Je suis née plus prés du ciel"]...

...C'est ainsi que notre guide à l'église San Francisco nous parla joliment de l'altitude de Potosi. Mais le spectacle fascinant du Cerro Rico depuis les toits de l'Eglise invitait étrangement à penser, de manière diamétralement opposée, à ceux qui y vécurent...l'enfer, dans les profondeurs ! Les mines fonctionnent encore mais nous n'y sommes pas allés bien que des visites y soient organisées. Plus de 6 millions d'indiens y périrent. Les mineurs d'aujourd'hui,environ 6000, sont organisés en coopératives exploitantes et donc supposés plus libres d'organiser leur travail. Il se dit dans la ville qu'ils gagnent très bien leur vie (en la perdant ?) et, comme les espagnols d'antan, quittent Potosi une fois enrichis.
Ce tableau vu dans une exposition à Sucre vaut à nos yeux explication à partager avec vous

Représentation del Cerro Rico
Huanka (pseudonyme)
Tableau intitulé "Silicosis"
1970

1 commentaire:

  1. NON les mineurs ne gagnent pas leur vie à Potosi, ils ne l'ont jamais gagnée maintenant comme avant ils creusent sans sécurité une concession pratiquement vide. Nous y avons rencontré un jeune homme de 21 ans, il est dans la mine depuis... 11 ans. En souriant, il a demandé son âge à Nelly : 24 puis le prix d'un billet d'avion : on au eu honte.
    Je pense souvent à lui.

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