Culture "Tihuacana" |
"Mamita !", de l'ombre d'un porche surgit une supplique...
Pourtant ce pays n'offre pas seulement la face du sous-développement absolu qu'on lui prête habituellement dans notre pays.
L'exode rural a dû être massif. On le voit sur les routes : de nombreux villages et fermes, en torchis et toits de "chaume" (paja brava) envolés, ont été abandonnés. 62 % de la population est urbaine ! confirme Rosa Elena de Cochabamba.
Entre 2...Au milieu du gué ? D'un côté, la sociéte traditionnelle aux signes encore bien visibles (Vêtements / Musique...), même au coeur des villes, pour le plus grand bonheur des visiteurs ; De l'autre, l'entrée évidente dans le "modernisme" (Vêtements / Musique / Produits de consommation...), ce qui évidemment veut dire globalisation et uniformisation.
la Bolivie posséde d'immenses richesses miniéres dont le lithium, lequel devrait permettre sa ré-émergence sur la scéne internationale.
"Bolivia es un mendigo sentado sobre un trono de oro" ("La Bolivie est un mendiant assis sur un trône d'or"). Cette formule nous fut rapportée par Vilma, lors de nos riches et intenses échanges avec elle et Rosa et Elena.
A mon propos sur le risque de perte de cette identité si bien préversée jusqu'ici, Rosa Elena, son amie, rétorque gravement " Aujourd'hui le plus grand nombre ne souffre plus de faim ni de froid !"...
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