lundi 19 décembre 2011

Un coup de chapeau !


Vous avez toujours cru (comme nous) que le fameux "Panama" venait...du Panama ? !
Erreur ! Ils sont fabriquès dans la région de Cuenca. C'est l'histoire d'une erreur (d'une usurpation ? ) : ces chapeaux fort réputés étaient exportés et commercialisés au Panama. On se mit á les nommer (faussement) "Panama". Ici on dit de "paja toquilla" du nom de la paille qui les compose.

Fleurs... de verre

Dans la nouvelle cathédrale de Cuenca





Quand les murs parlent au présent....

Quand les vitraux parle d'histoire...

Que dire de cette (rare et ambivalente) représentation ? Reconnaissance des ces Américains (je ne me résous décidément pas à utiliser le mot d'Indien !) mais... agenouillés. Devant Dieu, certes ! Toutefois impossible d'effacer de l'esprit que l'évangélisation contenait une violence dominatrice !

Nouvelle cathédrale de Cuenca
Nouvelle cathédrale de Cuenca

Cuenca, au coin des rues

Derrière une procession,
l'équipe de nettoyage municipale ! :-)
Une habitante de Cuenca
et son Panama [Oui,oui ! :-)]
Des collègiennes en uniforme
la vendeuse de journaux
Comme partout au monde,
"Lecteur de journal au banc public" 
Sous les arcades de la cathèdrale,
les vendeuses de cierges

Cuenca, de rue en rue


Un des porches majestueux
Une petite maison et sa croix protectrice
Bâtiment colonial

San Domingo, de jour
Le marché aux fleurs
Marché aux fleurs / Détail

dimanche 18 décembre 2011

[Santa Ana de los Cuatro Rios de] Cuenca [2530 m]

Depuis les hauteurs, les tours et coupoles
de la nouvelle cathédrale,
dite de l'immaculèe conception
Fondée en 1557 par les Espagnols, dans la Sierra du Sud, elle est entourée par trois riviéres et traversée par une 4eme, le Tomebamba d'oú son nom [Sainte Anne des 4 rivières de Cuenca]. De l'époque coloniale, elle a conservé de magnifiques églises et demeures, son immense et nouvelle cathédrale, datée du 19eme siècle seulement, est une des plus grandes d'Amérique du Sud.
Une atmosphére de tranquillité et de religiosité [accrue par l'approche des fêtes de la nativité] ferait presque croire que nous sommes en Castille, á Avila !
La tenue traditionnelle d'une passante, les teints majoritairement mats nous rappellent que nous sommes en Equateur.



Santuario Mariano


L'impétueux Tomebamba

Santo Domingo, de nuit

samedi 17 décembre 2011

Route(s)

Avant le départ, le marchand de journaux.
Nous prenons le bus pour Cuenca, rejoigant ainsi la
Sierra..
Dans la premiére demi-heure
un prédicateur loue la foi de l'Amérique latine
et pourfend les "humanistes" des autres pays
qui "n'honorent pas notre seigneur"
Dont acte ! 

Arrivent les (fort odorantes) nourritures terrestres :-)
Pour nous ce sera chips de...bananes :-)

Mémoire de l'esclavage...

...ET richesse de la diversité et du métissage.

Sur le fleuve Guayas


Guayaquil, l'audacieuse...

...n'hésite pas à présenter ses heros... assis !  Ici un personnage important de l'Indépendance du pays et premier maire de la ville. 



Saveurs

Nous sommes en zone tropicale. La reine incontestée est la banane ! Mille façons de la servir et pas seulement en dessert...
Sa rivale ? la crevette ! d'élevage et exportée, elle est particulièrement délicieuse en "ceviche", sorte de soupe froide avec tomates, oignons, coriandre et une pointe de piquant...
Tu en as l'eau à la bouche, Corinne ? :-)
Ici toute dégoulinante de fromage fondu !
Hum ! un peu bourratif tout de même :-)

Petit bonjour des Iguanes...

...du parque seminario, face à la cathédrale ! 
et quelques bises "prehistoriques" ;-) pour Elea, Milo ainsi que Dominique 


Allez ! Oubliez les Galapagos !
L'arrosage automatique
c'est bien pratique pour prendre une douche ! 

Je pose pour la photo ! 

Vous me voyez toujours  ?

Santiago de Guayaquil, le port mutant

Entre ville et fleuve,
le Malecon , une belle promenade
Situé sur la côte Pacifique, il avait comme la plupart de ses "cousins" du monde entier, une rèputation détestable ! Un Maire de tendance "socio-chrétienne" dècide d'aborder l'an 2000 en changeant radicalement l'image de la ville : rénovation du centre ville et du quartier historique "Las Peñas", assainissement, sécurité, port de plaisance, promenades le long du fleuve "Guayas", jardins tropicaux...des citoyens s'engagent auprés de lui pour apporter appui et...dollars ! Le projet porte le nom de Malecon 2000.
Promesse tenue et pari réussi même si, comme dans toutes les villes latino-amèricaines, la prudence reste de rigueur [dans certains quartiers "interdits" et de nuit].
Pourquoi en parler ? Parce que c'est toujours une victoire pour la démocratie, ici et ailleurs, lorsque une authentique détermination politique a raison du conservatisme, de la résignation, de la corruption, de la criminalité ! Ceux avec qui nous avons pu échangé sont vraiment fiers de leur ville !

Post-Scriptum : Il est difficile pour un européen de mesurer combien dans ces pays la vertu en politique constitue un authentique acte de courage !

Le fleuve Guayas
dans la brume

Ville moderne et ville ancienne, au fond
las Peñas.
quartier le plus ancien


LA Peñas / Détail






Vert...

...comme le billet qui circule ici ! Oui, en Equateur, les échanges se font en... dollars américains !
et le président de la république, Rafael Correa, pourtant membres de l'Entente [dont je reparlerai plus tard] à
laquelle appartiennent Fidel et Raul Castro [Cuba], Hugo Chavez [Venezuela], Evo Morales [Bolivie], Daniel Ortega [Nicaragua]... n'a pas remis en cause ce choix qui lui était largement antérieur puisque datant de l'an 2000.

Equateur, petit survol

Impossible d'intégrer dans notre calendrier le nombre de jours que mérite ce "petit" pays à la diversité gèographique, ethnique et culturelle non moins prodigieuse que ses voisins sud américains.
Nous avons dû faire des choix...Celui, après Guayaquil, un de ces ports á la réputation sulfureuse, de parcourir la "Sierra" soit la zone andine et ses mythiques volcans, depuis Cuenca jusqu'á Quito.
Nous n'irons pas aux Galapagos ! Non pour des raisons de calendrier mais financières ! Hors de prix, même une fois ici, même pour un européen de la classe moyenne !
C'est comme pour l'Antarctique : Si près [encore que tout relatif !] et ne pas pouvoir y aller ! Bon ! Il faut bien se laisser des espaces d'insatisfaction pour que subsiste le désir ! :-)...Ça s'appelle la ...consolation :-) !

Les caprices de la connectivité !

Comme nous ne logeons pas dans les hôtels de classe internationale mais dans des [plus charmants et plus économiques :-)] "hostales" ou "residenciales", la contre-partie est que les connexions sont aléatoires et/ou lentes. J'ai souvent dû ces dernières semaines me contenter de publier les billets en rafale (et parfois sans photographies) et nègliger de répondre á vos commentaires ou messages électroniques. Mille excuses   et sachez bien que ce n'est pas là indiffèrence ou oubli ! Bien au contraire tout signe de chacun d'entre vous est un doux moment de lien amical ! Surtout quand surgit l'inévitable mais fugitif  "Qu'est-ce que je fais là ?"  :-) :-):-)

mardi 13 décembre 2011

Saveurs

Un malus pour la compagnie d'aviation LAN laquelle, sur la plupart des (nombreux) vols que nous avons réalisés avec elle, offre, au petit-déjeuner, au déjeuner, au goûter, au dìner, bref quelque soit le moment de la journée et même sur des vols internationaux continentaux, la même petite boite en carton contenant pour toute pitance des biscuits (forts) salés et des gâteaux (fort) sucrés dit "Alfajores" !
Compte tenu du nombre impressionnant de chiliens [pays d'origine de la compagnie] souffrant de diabéte et de surtension artérielle, nous suggérons aux peu gastronomes technocrates de la compagnie de se montrer précurseurs : servir d'ores et dèja ...la pilule alimentaire ! Il n'y aura aucune perte en saveurs mais oui un gain en équilibre alimentaire (démonstration inutile !), en coûts de carburant (allégement des charges transportées), de personnel naviguant (distribution au moment de l'embarquement) et de santé publique (demonstration inutile / bis).

A bon entendeur, salut ! [bis]

Difficile route vers l'Equateur


Aéroport de Lima
Pendant les heures d'attente,
écriture des futurs textes :-)

Un incident technique à l'aéroport de La Paz nous a fait perdre notre correspondance á Lima pour Guayaquil en Equateur. Il nous faut attendre plus de 36h pour monter dans un vol vers notre destination ! Au total 48h d'aéroport ! On a même failli devoir passer par Bogotá (Colombie) pour aller en Equateur ! 
La compagnie avec laquelle nous voyagions, TACA [en substitution, involontairnent de notre part, d'AEROSUR], non seulement a accumulé les informations erronées, les promesses non tenues (notamment en matière d'hebergement) mais encore son responsable local s'est montré d'une invraisemblable agressivité et arrogance ! Quant à LAN, compagnie avec laquelle nous avons beaucoup voyagé et avec laquelle devrait se faire le retour vers l'Europe, elle s'est dite, poliment certes, dans l'impossibilité de tout geste commercial alors que son avion pour Guayaquil partait quasiment vide !
C'est quand il y des problèmes que se fait la diffèrence !

A bon entendeur, salut !

Un appel de la rue

Hip Hop

Avant de partir, c'est par pur hasard, le dernier jour, que la rue bolivienne nous envoie un message : de courage c'est certain mais également de non oubli, d'espoir, de solidarité aussi ?
Sur la place San Francisco, en plein centre ancien, une estrade. Là, l'association bolivienne MODENAT'S “Movimiento Departemental de Niños, Niñas y Adolescentes Trabajadores de y en la calle” [Mouvement Départemental des Enfants et Adolescents travailleurs de et dans la rue] organise un festival.
Le discours est étonnant pour un européen ! Pas de miserabilisme, pas de moralisme, pas de vindicte et beaucoup de pragmatisme. Aucune condamnation du travail des enfants et des adolescents, reconnu comme une donnée sociale (pour le moment ?) incontournable mais oui, une farouche volonté de leur garantir le respect et de leur donner les moyens d'une insertion professionnelle, civique et culturelle,
Danses Traditionnelles
Danses traditionnelles
Ils sont venus d'Oruro
Certains travaillent dans la mine ! 
ls sont lá ces petits vendeurs de la rue, ces petits ouvriers de la mine... dansant et chantant, qui du hip hop, qui des danses traditionnelles. Certains visages ont perdu tout trait enfantin, d'autres ont miraculeusement gardé la candeur de leur âge. Pour tous, cette parenthèse dans leur vie de labeur fait naitre des sourires bouleversants, chargés de la fierté de dévoiler publiquement cette autre face d'eux-mêmes mais illuminés tout autant par le simple plaisir de la fête.

Plus qu'un au revoir, nous laissons ici une promesse, celle de tenter de chercher , avec tous nos amis et relations, des maniéres de vous accompagner sur ce chemin de la dignité si courageusement réclamée.