mercredi 2 février 2011

Femmes Yamanas



La honte de leur innocente nudité !
Elles savaient plonger et nager, conduire le fragile canoë, fait d'écorce, dans les eaux tumultueuses tandis que l'homme visait de ses fléches les proies convoitées. Ils se choisissent l'un et l'autre et elle peut décider librement de se séparer, par exemple quand lui prend une seconde femme :-(.
A Puerto Williams, une des derniéres representantes de l'ethnie vit encore : la "abuela", grand-mére, Cristina.
Un petit musèe d'Ushuia raconte, fort intelligemment, leur vie et leur histoire et essaie ainsi de préserver la mémoire de ces peuples en partie disparus mais dont le sang coule encore, ce qu'on oublie souvent, par le métissage !  
J'en suis sortie avec une question qui bondissait joyeusement dans ma tête : mais au fond, ne sommes-nous pas TOUS des métis, issus de l'aventure humaine, sombre ou /et lumineuse ?

Musée Yamana
Calle Rivadavia
USHUAIA

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