mardi 7 décembre 2010

Calakmul, en vert et gris !

A Campeche

ce sont des "chicleros" (ouvriers qui recueillent la séve du chicozapote, laquelle sert á la fabrication de la gomme á mâcher, en espagnol "chicle") qui (re)dècouvrirent ce qui fut une des plus importantes cités Maya, á 40 km á peine du Guatémala.
Depuis Campeche, Calakmul se mérite ! 4 heures pour y aller et autant pour revenir ! sur place ce sont 3 heures, totalement magiques, de parcours au milieu d'une dense forêt tropicale qui fut classée réserve de la biosphére en 1989.
On y trouve encore des félins (jaguar, puma, ocelot...), des singes, des tatous et autres espéces rares mais aussi prés de 250 espéces d'oiseaux dont le toucan que nous avons pu admirer...Des bois précieux : acajou, arbre á latex, palo de tinte ....et puis des orchidées ! Une chance inestimable pour nous : ce site est encore peu visité ! Alfredo, un amoureux de la culture maya qui a fait des études d'anthropologie fut "celui qui montre le chemin" / Kankabi 'Ok en langue maya. Une belle rencontre !
La cité et ses monumentaux ensembles architecturaux émergent d'un océan de verdure. De longs parcours avec pour seuls bruits, le crissement de nos pas, le cri d'un singe ou le sifflement d'un oiseau. Au sommet des hautes pyramides aux escaliers escarpés, le vert de la forêt semble symboliser la vie et la permanence de la nature, le gris des pierres un défi á la mort et á la fragilité des oeuvres humaines. Saisis d'admiration et d'émotion, un peu essouflés, nous sommes heureux d'ètre lá, hors temps, tels les officiants d'une célébration universelle venue du fond des âges.

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