mardi 18 janvier 2011

Violence de l'histoire, violence des éléments

A Concepcion,

nous sommes en territoire Mapuche, "les gens de la terre".Les espagnols les ont baptisés "Araucanos", les dépossédant á la fois de leurs sols et de leur identité. Ils resisterent de tout temps et farouchement á la colonisation et aujourd´hui encore, seuls survivants des peuples autochtones, ils ménent des luttes pour le rétablissement de leurs droits.
Un an aprés
Evoquant avec des amis la période d'avant l'arrivée des espagnols, l'un d'eux, aux traits hispaniques manifestes, eut cette phrase "lorsque nous vivions libres !". Encore la déchirure, sur cette terre américaine, de l'ambivalence identitaire ?

Immeuble couché
Ici la terre bouge et l'ocean, faussement pacifique, peut frapper les côtes avec une force assourdissante. Les habitants vivent avec le sentiment permanent de risques possibles et même probables. Ils l'abordent avec un humour dont on ne sait s'il faut l'interpréter comme fruit du fatalisme. Et quand survient la catastrophe, comme en février 2010 oú seisme et raz de marée formérent un couple dévastateur, ils ne s'affirment pas moins amoureux de leur terre. Envers et contre tout !

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