vendredi 21 janvier 2011

Indiecito

 PunDans le cimetiére de Punta Arenas, les familles pionniéres ont érigé, tout comme dans la ville, de magnifiques (derniéres) demeures. Un morceau d'Europe échoué au bout du monde ! les patronymes sont croates, yougoslaves, allemands, italiens, francais, espagnols...Le style architectural, le plus souvent neo-classique, affirme une identité en exil mais aussi la fierté d'avoir ici fait fortune.
Au bout d'une allée, la tombe de "l'Indio desconocido", de ...l'Indien inconnu !
On reste quelque peu stupéfait face á la statue d'un aborigéne, sans doute Seik'nam, et sa plaque de marbre sybilline. Les circonlocutions poètiques tentent d'associer "indianité" souffrante et "chilénité" intégratrice.
Le plus étrange est que cet Indiecito ("petit" indien au sens affectueux) est désormais sanctifié et de multiples plaques blanches couvrent les murs du mausolée en signe d'actions de gràce : "Gracias, indiecito" ! "Petit indien, merci" !



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